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Programme > Les conférences plénières

Les conférences plénières

Conférence plénière n°1

Les trous noirs, ces fascinants monstres cosmiques

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Frédéric MARIN

Docteur en astronomie et astrophysique, chargé de recherche au CNRS, affilié à l'Observatoire Astronomique de Strasbourg et à l'université de Strasbourg.

Dans l’immensité du cosmos résident des objets étranges : des systèmes stellaires comptant jusqu’à sept étoiles, des exoplanètes orbitant autour d’étoiles mortes, ou encore des astres si compacts qu’ils empêchent même la lumière de s’en échapper. Ces derniers sont ce que nous nommons les trous noirs, des objets exotiques qui fascinent autant les scientifiques que les écrivains de fiction. À travers des notions comme la déformation de l’espace-temps, les effets de marée extrêmes et une gravité vertigineuse, les trous noirs repoussent les limites de la physique telle que nous la connaissons. Durant cet exposé, je présenterai ce que nous savons actuellement des trous noirs, comment nous parvenons à les détecter et comment nous sondons leur nature malgré les distances faramineuses qui nous en séparent. Je discuterai également des découvertes récentes dans ce domaine ainsi que des futurs instruments d’observation qui nous permettront d’explorer plus en détail la formation et l’évolution de l’Univers.

Conférence-spectacle

Des bruits et des notes

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Jean-Michel COURTY et Edouard KIERLIK

Jean-Michel Courty est professeur de physique à Sorbonne Université et travaille au laboratoire Kastler-Brossel de l’ENS. Il est l'auteur de la chaîne Youtube « Merci la physique ». En 2021, il figure au nombre des premiers lauréats de la médaille de la médiation scientifique du CNRS. 

Edouard Kierlik est professeur de physique à Sorbonne Université, et chercheur au Laboratoire de physique théorique de la matière condensée (CNRS/Sorbonne Université). 
 

Jean-Michel Courty et Edouard Kierlik sont depuis 2001 les auteurs de la rubrique « Idées de physique » dans la revue Pour la science. Ils sont colauréats, en 2008, du prix Jean-Perrin de la Société française de physique.

Sonnerie de trompette ou sirène qui hurle ? Nos oreilles ont choisi ! Mais qu’entendons- nous vraiment ? Qu’est-ce qu’un bruit, et comment devient-il un son ou une note ? Pourquoi certains sons nous paraissent harmonieux et d’autres discordants ? Jouons avec des objets du quotidien – pot de yaourts, cordes, ballons, tubes ou tuyaux… – et des instruments de musique pour mieux comprendre la physique du son musical et des tintamarres.
Cette conférence-spectacle est bâtie autour du dialogue entre deux amis qui réalisent en direct une succession d’expériences accessibles à un large public.

Conférence plénière n°3

Ça mousse donc ça lave ?

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Wiebke DRENKHAN

Wiebke DRENCKHAN est directrice de recherche au CNRS à l’Institut Charles Sadron de Strasbourg. Elle travaille également en tant qu’illustratrice pour des revues scientifiques et des livres de vulgarisation scientifique et collabore régulièrement avec des artistes et des designers.
Elle a reçu en 2013 le Prix Irène Joliot-Curie de la Jeune femme scientifique de l’année, en 2015 la médaille de bronze du CNRS et en 2023 la médaille de la médiation scientifique du CNRS.

Tout le monde utilise du savon au quotidien, mais avez-vous déjà réfléchi à ce qui le rend si efficace ? Pourquoi forme-t-il des mousses ? Et surtout, ces mousses ont-elles un rôle spécifique ?
Venez assister à une conférence expérimentale pour découvrir la physico-chimie des savons et des mousses. Vous apprendrez comment les chercheurs analysent et optimisent leurs propriétés, du nettoyage des objets du quotidien à la préservation des œuvres d’art historiques !

Conférence plénière n°4

Les machines moléculaires : concepts et réalisations

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Nicolas GIUSEPPONE

Professeur à l’Université de Strasbourg et à l’Institut universitaire de France (IUF), Nicolas Giuseppone dirige l’équipe "Synthèse et auto-assemblage moléculaires et supramoléculaires" à l’Institut Charles Sadron (CNRS). Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses travaux de recherche, dont la médaille d'argent du CNRS en 2024.

Au sein des systèmes vivants, les machines moléculaires assurent des fonctions essentielles telles que la copie du code génétique, la production d’ATP, ou encore le mouvement musculaire.[1] Le principe de fonctionnement de ces machines moléculaires a fait l’objet de nombreux débats depuis plus de soixante ans. En effet, à l’échelle moléculaire, les changements de position des particules uniques sont dominés par des collisions aléatoires qui peuvent être décrites sous la forme d’un mouvement brownien par la physique statistique. Dans ces conditions, la production d’un travail mécanique efficace nécessite la mise en place d’éléments moléculaires bien particuliers. Après avoir détaillé le principe de fonctionnement et les propriétés uniques de ces nanomachines biologiques, nous montrerons comment les scientifiques s’en sont récemment inspirés pour créer les premières machines moléculaires artificielles, domaine de recherche récompensé par le Prix Nobel de Chimie en 2016.[2] Nous discuterons également comment le couplage d’un grand nombre de ces machines moléculaires les unes avec les autres peut conduire à des propriétés fonctionnelles émergentes jusqu’à l’échelle macroscopique, et comment il devient aujourd’hui possible de les intégrer dans de nouveaux dispositifs et matériaux mécaniquement actifs, avec des applications envisagées dans des domaines aussi variées que les nanotechnologies, la médecine et la robotique.[3]

[1] Schliwa, M. & Woehlke, G. Molecular motors. Nature 2003, 422, 759–765.
[2] (a) https://www.nobelprize.org/prizes/chemistry/2016/press-release; (b) Nobel Lectures from the 3 laureates in Angew. Chem. Int. Ed. 2017, 56, 11060-11125.
[3] D. Dattler, G. Fuks, J. Heiser, E. Moulin, A. Perrot, X. Yao, N. Giuseppone, Chem. Rev. 2020, 120, 310-433.

Conférence plénière n°5

Les pérovskites halogénées

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Jacky EVEN

Jacky EVEN est enseignant chercheur à l’INSA de Rennes, il est à l’origine de la création du groupe de simulation de l’Institut des Fonctions Optiques pour les Technologies de l'information [FOTON]. Il a reçu en 2023 le prix Jean RICARD de la Société Française de Physique.

Ses activités de recherche portent sur l’étude de matériaux semi-conducteurs pour des applications photovoltaïques et optoélectroniques. Les matériaux pérovskites sont en particulier à l’origine d’une rupture majeure dans le domaine du photovoltaïque à bas coût. Cette recherche, amorcée il y a une décennie, continue de faire des progrès considérables. Le magazine scientifique de l’Association Américaine pour l’Avancement des Sciences, Science, ne s’y est pas trompé et en fait la Une du numéro de Juin 2024.

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